Masse critique, en biologie, est la quantité de bactéries qui doit être atteinte pour que le mécanisme de détection du quorum (« perception du quota de leur population ») les induise à exprimer des gènes particuliers de métabolisme secondaire (par exemple, bioluminescence chez Vibrio spp., formation de biofilms chez P. aeruginosa et production d’antibiotiques chez plusieurs autres espèces).
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Le Hirak est enfin terminé en Algérie. Dans ce qui suit, on va parler du Hirak frelaté qui a suivi l’originel, on l’appellera tahrak, pour le différencier du premier qui a mis l’Algérie sur de nouveaux rails. Bons ou mauvais, l’avenir nous le dira.
Les incrédules téléguidés qui devaient faire perdurer ce tahrak ont, pour les plus virulents, été arrêtés, d’autres ont compris qu’ils étaient manipulés et se sont réveillés, d’autres commencent à voir du positif et ont décidé de donner sa chance au gouvernement, d’autres enfin ont jeté l’éponge devant l’intransigeance du gouvernement à faire respecter la loi, notamment les articles concernant les manifestations qui doivent préalablement être déclarées.
Certains irréductibles continuent de temps à autre, certains vendredis, à tenter une manifestation par petits groupes réduits ou seuls, à la sortie d’une mosquée, dans un endroit clos ou à la lisière de certains bois ou ils retrouvent un semblant de courage à l’ombre des arbres.
A l’étranger, les hirakistes de service restant, à part quelques exceptions, sont pour la plupart des disciples inconditionnels des deux organisations classées terroristes en Algérie, Rachad et MAK, rejoints par d’oisifs démocrates qui ne comprennent pas qu’entre la jolie théorie des livres dont ils s’abreuvent et la réalité du terrain, il y un a tout un peuple à convaincre d’abord.
Ces hirakistes n’ont pas d’autre choix que de continuer car ils sont allés trop loin dans leur activisme. Ils sont impliqués, jusqu’au cou, ils ont dépassé toutes les limites, ils se sont mouillés dans des malversations financières notamment, du détournement des collectes soi-disant caritatives au financement du terrorisme.
Ils se sont mis dans l’illégalité en Algérie, ainsi que dans leurs pays de résidence. Ils savent qu’ils risquent à tout moment, d’être interpellés et d’être utilisés comme monnaie d’échange contre des investissements ou des échanges avec l’Algérie, qui a décidé fermement de s’imposer sur la scène internationale.
Ils ont peur aussi de la promesse qu’avait fait le président, lors de son installation, qu’il ferait tout pour leur faire payer leur agressivité « pacifique » sur les électeurs dans les différents consulats du monde.
Ils le disent illégitime et incapable, cependant, il semblerait qu’ils croient en ses promesses électorales plus que beaucoup de ses électeurs.
A l’étranger, Paris, Bruxelles, Montréal, Ottawa ou à Madrid, les mêmes lois concernant les rassemblements, les marches ou les manifestions sont en vigueur. Nos Hirakistes de service n’oublient jamais de s’y conformer, pour aller réclamer la libération des détenus, qui eux, ne respectent pas exactement les mêmes dispositions en Algérie.
Pire, eux, se croyant bien à l’abri, les incitent à le faire, pour en profiter ensuite et lancer des collectes sur le dos de ces malheureux. Tant qu’il y aura des détenus « d’opinion », il y aura des collectes. Tant qu’il y aura de collectes, ils pourront financer, avec une minuscule partie de cet argent, d’autres actions subversives pour recruter de nouveaux détenus « d’opinion ». Un serpent qui mord sa queue et de détenus « d’opinion » ils passent à détenu du pognon.
Ils vont vous dire : mais ils manifestent pacifiquement ! Qu’ils essaient de le faire chez eux à l’étranger sans autorisation, on connaît bien la réaction des forces de l’ordre chez eux. De plus, ils ne sont pacifiques que parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. On ferme les yeux sur les agressions verbales de leurs slogans qui sont tout sauf pacifiques. Les pacifistes c’est « Peace and Love », pas « Moukhabarates irhabiya ».
A l’étranger pourtant, il y a tellement de choses à faire surtout pendant les week-ends, des sorties au musée, parcs, cinémas, théâtres, piquenique seul ou en famille. Ce ne sont pas les loisirs qui manquent.
Ces irréductibles gâchent leur vie et celle de leurs enfants depuis bientôt 3 ans, ils leur bousillent toutes leurs fins de semaines, pourquoi ? Pour libérer l’Algérie. Ils se sacrifieraient donc pour le pays ? La bonne blague. Leurs enfants le leur rendront, tôt ou tard, c’est une certitude. Au mieux ils les ont dégoutés de leur pays d’origine et ne s’y intéresseront plus du tout, au pire ils finiront manipulés et suiveurs comme leurs parents.
Le MAK et Rachad en ont fait des adeptes embrigadés dans leur sectes et les ont transformés en idiots utiles, de la chair à canon qu’on met en première ligne, pour les plus crédules et en percepteurs de collectes pour les plus cupides. Les chefs eux, se montrent rarement, préférant un sofa douillet en face d’une caméra, un bon verre à la main, à ameuter et à encourager les troupes.
Nos hirakistes de service, n’hésitent pas à afficher conjoints et enfants contrairement à leurs gourous qui préservent les leurs. Ils ne les verront jamais. Leurs maîtres préfèrent encourager leurs progénitures à étudier et les forment à leur succéder un jour. On ne dresse pas de la même manière un loup et un mouton.
Au plus fort du tahrak, ils étaient nombreux à manifester un peu partout dans le monde et étaient très présent sur les réseaux sociaux à déverser leur propagande haineuse sur le pays.
Beaucoup de compatriotes, par intuition, par expérience et surtout par amour du pays ont tout de suite vu le danger que représentaient ces mouvements.
Un véritable front citoyen s’est alors formé spontanément en Algérie et à l’étranger pour les combattre, répondre à leurs attaques et tenter de réveiller, les plus jeunes, aux dangers que représentent ses deux organisations et leur projets destructeurs.
Ils ont réussi, petit à petit à rejeter tous leurs arguments subversifs et ont fini à un certain moment à renverser la vapeur.
Ils étaient enfin démasqués. Leur nombre s’est considérablement réduit sur le terrain ainsi que sur les réseaux sociaux.
« La quantité d’énergie nécessaire pour réfuter du baratin est d’un ordre de grandeur supérieur à celle nécessaire pour le produire. »
Loi de Brandolini, du nom d’Alberto Brandolini.
Discuter avec le noyau dur des derniers hirakistes est vraiment inutile, ils sont convaincus et les débats avec eux sont stériles et byzantins.
Ils ne basent leur opinion sur aucun fait vérifiable. Pour eux le système doit partir parce qu’il est dictateur, militaire, voué à l’échec mais surtout soumis à l’ancien colonisateur, chez qui ils vivent pour la plupart. Tout cela avec des arguments complétement farfelus et inventés.
A chaque fois que vous réussirez à démonter un argument, ils vous en sortiront un autre, pour eux il faut absolument que leur conclusion reste immuable. Ils n’hésitent pas pour cela à inventer d’autres arguments toujours aussi tirés par les cheveux. Chez eux, le phénomène d’action-réaction ne compte pas. Ils démarrent de la conclusion puis essaient de trouver les causes qui mèneront invariablement à elle. Une hypothèse est pour eux une certitude et Ils prendront toujours la possibilité qui va dans leur sens même si elle est peu probable.
Leur technique consiste à faire de affirmations et de vous défier de les réfuter en prouvant que le contraire est vrai. Suivant cette logique, les licornes existent puisqu’on ne peut pas prouver le contraire. Leur raisonnement est d’une irrationalité évidente.
« Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve. »
Euclide
Finalement, il est usant de leur faire changer d’avis. Ils ne cherchent pas la vérité mais juste à avoir raison, par tous les moyens.
Certains de nos compatriotes continuent à les combattre frontalement alors que la masse critique au-delà de laquelle ils pourraient être nuisibles n’est plus atteinte, ils sont devenus une parodie d’eux-mêmes et donnent une image risible à leur action qui ne peut mener à rien.
On le voit clairement, à leurs dernières manifestations, il y avait plus de pancartes que de personnes pour les porter. Ils sont à la recherche du moindre buzz pour rebooster leur popularité perdue.
Les confronter finalement est devenu contre-productif et donne l’effet inverse.
Parler d’eux, leur répondre, mettre un smiley de mécontentement ou un rire, bref interagir avec leurs publications est devenue une aubaine pour eux, ça leur donne un peu plus de visibilité.
Pire, aller les confronter sur le terrain est inespéré pour eux, la vaillante personne qui le fait, certes de bonne foi, mais aussi probablement un peu par nostalgie des batailles passées, leur offre, se faisant, son auditoire ainsi que ce qu’ils prennent pour une petite victoire sur le pouvoir qu’ils pensent gêner avec leurs actions inutiles.
D’ailleurs, pour eux, toute personne qui n’est pas avec eux fait forcément partie du pouvoir. A Montréal par exemple, il y a 20 à 30 hirakistes de service encore actifs sur le terrain, le reste de la communaute estime a 100 000 sont, pour eux, tous DRS.
Ils se mettent aujourd’hui à insulter le peuple qu’ils qualifient d’endormi et de soumis parce qu’il ne les suit pas. Ils se confortent en disant que toute façon, il est normal que les perspicaces, les clairvoyants comme eux soient minoritaires. On a envie de leur répondre, tout à fait comme ont dû se voir les électeurs à un moment.
Le combat doit certes continuer mais pas frontalement. Il faut s’adapter et adopter dorénavant un discours rassembleur et positif et cibler non plus eux mais leur auditoire. Il est plus productif et intéressant de discuter des solutions et les sortir du cercle vicieux du négativisme et de la constatation perpétuels. Il faut leur montrer que le changement dépend d’eux et qu’il ne peut pas se faire sans leur participation active.
Le Hirak ne doit pas s’arrêter, il se passe maintenant sur le terrain politique. L’Algérie a besoin aujourd’hui d’une vraie opposition qui soit une force de proposition, pas d’une bande de voyous revanchards nostalgiques des années 90, de Algérie française ou de la Numidie ancestrale.
Un arbre qui tombe dans une forêt ne fait pas de bruit s’il n’y a personne pour l’entendre. Laissons-les tomber.
Excellente analyse, bien construite et exaustive sur les évènements du Hirak.
J’ai beaucoup aimé la distinction entre Hirak et tehrak.
Mais…
L’analyse n’a pris en considération que les deux organisations terroristes que sont Rachad et le Mak, et comme la plupart des autres analystes، met de côté le rôle joué tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays par des parties (et non partis) tel que le RCD, RAJ et tous les autres
Il y a comme une intention délibérée de nous fixer sur le MAK et Rachad pour ne pas voir la réalité.
Merci Antar pour ton commentaire pertinent. Je me suis concentré sur le Mak et Rachad car ces 2 organisations sont officiellement classées terroristes. Le RCD et RAJ et les autres ont beaucoup de choses à se reprocher mais ne le sont pas.
Merci encore.
walid l un journaliste idiot sur dzfoot se plaint du debit internet.
Ce serait interessant de savoir quels sites fréquentent ces gens-la
Entre nous je préfère ne pas savoir. Merci pour votre commentaire.