« L’histoire est écrite par les vainqueurs ».
Robert Brasillach
Sauf en Algérie, où :
L’histoire de la glorieuse révolution Algérienne est écrite par des Français colonisateurs et belliqueux qui s’évertuent, encore aujourd’hui, à nous faire regretter leur présence et leur apport, soi-disant, civilisationnel.
L’histoire de l’indépendance est écrite par des harkis revanchards qui n’ont jamais accepté le fait d’avoir misé sur le mauvais cheval.
L’histoire des années 70 est écrite par des séparatistes extrémistes qui imaginaient un retour à des frontières historiques, remontant presque jusqu’au jurassique.
L’histoire des années 90 est écrite par des terroristes de l’internationale islamiste qui voyaient en nous un frein au retour d’un hypothétique âge d’or islamique qui n’a existé que dans leur imagination collective transmise par téléphone arabe jusqu’à leurs oreilles attentives et à leurs cerveaux éteints.
L’histoire du Hirak, enfin, qui est en train de s’écrire, sous nos yeux ébahis, par tous les précités, rejoints cette fois par les démokhrates oisifs et niais d’outre-mer ou d’outre-Atlantique. Ils voient leurs demi-compatriotes restés au bled comme des indigènes incultes et en utilisant toutes les formes de violence, ils font tout pour les sauver de leur ignorance et leur expliquent que la démocratie n’est finalement pas de voter librement comme ils font chez eux ou comme le leur fait croire le gouvernement, mais de désigner des représentants salariés des ONG étrangères partenaires.
Généralement, les historiens écrivent pour les générations futures mais les narrateurs zélés de ces histoires parallèles n’hésitent pas à écrire pour les générations contemporaines qui vivent lesdits évènements et sans ciller des yeux arrivent à démentir leurs 5 sens !
Pourquoi s’étonner donc, que le la victime soit présentée comme bourreau et que le bourreau se présente comme victime. La faute à qui ?
Jusqu’à quand allons-nous les laisser nous dicter notre Histoire ?
Comment se prémunir de ceux que l’on chasse par la porte et qui reviennent par la fenêtre en misant sur les mines ethnico-religieuses semées auparavant ?
Les acteurs de ces événements, surtout actifs, ont un devoir moral de nous éclaircir toutes les zones d’ombres qui sont exploitées par ces scénaristes et une fois pour toutes mettre la lumière dessus et lever toute ambiguïté.
Les manuels scolaires doivent être mis à jour pour apprendre à nos enfants comment leur pays a survécu jusqu’à aujourd’hui et comment il a su déjouer tous les plans ourdis contre lui.
Des reportages, des témoignages doivent être largement diffusés dans l’espace public et comme aujourd’hui l’espace public est devenu pratiquement virtuel, tous les patriotes qu’ils soient blogueurs, Youtubeurs, médias, influenceurs etc… doivent faire de même et reconquérir cet espace depuis trop longtemps concédé à ces propagandistes bonimenteurs et manipulateurs.
Enfin, il faut se doter d’un musée de la Mémoire des années 90 pour y rassembler toutes nos blessures que nous devons garder vives pour nous prémunir et alerter les générations futures contre ces agresseurs qui ont troqué qamis et barbe contre costume 3 pièces et cravate et qui veulent utiliser, encore une fois, la démocratie comme lanceur à leur obus destructeur.
Celui qui n’apprends pas de son histoire est appelé à la revivre.
Tout à fait je me retrouve dans ton texte, et grandement. J’aime bien comment tu résumes l’écriture de l’Histoire, et par qui elle est écrite. Et je te rejoins sur ce plan là, aujourd’hui, il est très difficile de décoincer tout cela mais il est temps de le faire.
Il faudrait pour cela commencer par une nécessaire hygiène mentale de décolonisation des cerveaux.
Merci Nassira pour ton commentaire.